“Le Courant pour une écologie humaine en 7 points” Ségolène du Closel

9 Fév, 2015 | Plénières

Ségolène du Closel, Directrice du Courant pour une écologie humaine, explique ce qu’est le Courant pour une écologie humaine. En 7 points !

 

1. Le Courant pour une écologie humaine est une réalité concrète
Il est un « cadre », un lieu de formation et d’action, un réseau de personnes, proposé à tous ceux qui désirent prendre une initiative pour participer au changement de la société. Il permet de trouver les moyens pour concrétiser un projet, à partir d’une vision précise de la personne.

De quel homme parlons-nous ?
Chacun des trois co-initiateurs du Courant porte une réalité-clé qui ne demande qu’à être déployée.

Tugdual Derville porte en lui l’expérience de « la dignité inaliénable de la personne ». Unie à la vulnérabilité, elle conduit à la transcendance de la personne. Une âme spirituelle et unique nous anime. Cette réalité fondamentale est structurante, quelle que soit l’acception que chacun de nous confère au terme « spiritualité ».

La bienveillance est la vertu proposée et développée par Pierre-Yves Gomez. Exercer la bienveillance demande une force intérieure. Choisir de changer son regard sur une personne, une situation, une société requiert la maîtrise de soi. Celle-ci à son tour nous permet d’avoir prise sur la réalité.

Enfin, l’aspiration à bâtir ensemble la maison commune, à redécouvrir « les communs », est chère au cœur de Gilles Hériard Dubreuil.

Le Courant est un lieu où l’on se forme afin d’intérioriser ces notions pour mieux les mettre en pratique.

2. L’action
L’interpellation que crée l’écologie humaine ne peut pas rester diffuse. Chacun de nous est en train de se l’approprier dans le domaine qui lui est cher. Si chacun, avec d’autres, lance une initiative qui lui tient à coeur, alors peu à peu se retissera le lien social, nous retrouverons un pouvoir véritablement politique, des carcans reculeront.
Pour cela, 3 modes d’action :
• L’engagement personnel à vivre la bienveillance. C’est la garantie de la cohérence personnelle.
• Le cahier de bienveillance : détecter autour de soi de bonnes initiatives et les faire connaître.
• L’alvéole : un groupe de travail au service de l’action concrète.

3. La pratique professionnelle : notion fondamentale
La pratique professionnelle forge une culture, construit un rapport aux autres et permet, à terme, de changer une société et une culture.

4. Participer à la contagion de la bienveillance en se mettant en route
C’est ainsi que l’on peut donner envie à d’autres, que l’on crée un maillage de solidarités fortes.

5. L’urgence du long terme
Se mettre en route, dès maintenant, sans attendre, et en même temps, paradoxalement, avec une bonne dose de patience. Ce changement de société que nous appelons de nos voeux se produira dans quelques mois, quelques années ou décennies… Peut-être le verrons-nous émerger !

6. Une mentalité de pionner
Il y a beaucoup à inventer, de nombreux chemins à défricher. C’est à chacun de voir comment s’approprier l’écologie humaine et d’étudier comment l’implémenter dans son domaine d’activité.

7. Une association loi 1901
Les co-initiateurs ont chacun un rôle de co-président et alimentent continuellement le Courant par leur pensée et leurs méthodes. Un réseau structuré d’équipes locales dans 23 départements français assure le rayonnement de l’écologie humaine sur tout le territoire.

 

Cette intervention a eu lieu dans le cadre des premières assises du Courant pour une écologie humaine, pour une révolution de la bienveillance, en décembre 2014.

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