Des âmes simples #COUPDECŒUR

17 Nov, 2017 | Non classé

Le jeune auteur de “La Piste Pasolini”, Pierre Adrian, confirme son talent avec “Des âmes simples” – éditions des Équateurs – magnifique plongée dans la vallée d’Aspe (Pyrénées béarnaises), dans le proche entourage d’une figure lumineuse : le frère Pierre.

DESAMESSIMPLES_articleL’HISTOIRE

Autour du presbytère de la Vallée d’Aspe, on trouve des marcheurs avançant vers Compostelle, des chevriers, des paysans solitaires, des villageois qui rêvent de partir, une poignée de marginaux rongés par la drogue et l’alcool… Et il y a Pierre, curé de la vallée depuis cinquante ans, qui a voué son âme à son monastère. Il ne calcule pas, ne soupèse rien, se contente d’ouvrir sa porte aux croyants et aux non-croyants, pèlerins et paumés qui trouvent ici le dernier humain capable de les écouter, de leur tenir la main au milieu de la nuit pour réchauffer leurs cœurs et sortir de leur solitude.

CE QU’EN PENSE ANNE (de la maison des bouquins)

“Attention, ce n’est pas un plongeon dans un monde éthéré, gracieux ou confortable, loin s’en faut ! Au contraire, bienvenue dans un monde âpre, rugueux, au ras des Pyrénées, entre Sarrance et le tunnel de Somport. En plein mois de décembre. Une vallée qui semble tenir presque exclusivement par la figure lumineuse de ce moine que l’on peut réveiller à deux heures du matin, à la porte duquel les pèlerins, les éclopés, les blessés de la vie savent pouvoir toujours frapper.

“Ça racle”, si j’ose m’exprimer ainsi : les misères sont des drames, les superstitions sont latentes, prêtes à ressortir et les coups pris ont cabossé les esprits – mais il y a Pierre et Celui en qui il croit…

Ce deuxième livre de Pierre Adrian, 25 ans et lauréat, l’an dernier, pour La Piste Pasolini, n’est ni un poème ni un guide spirituel, mais un court récit bouleversant et ciselé. En compagnie du frère Pierre, on y prend le temps de cheminer par les sentiers, on y prend goût au silence. Parfois, explique Pierre Adrian, la lumière vient d’un seul homme qui parle de miséricorde, un drôle de mot, si peu usité…

 

Retrouvez la critique complète sur la maison des bouquins.

Et retrouvez les critiques de la maison des bouquins sur Facebook !

Je soutiens le Courant pour une écologie humaine

 Générateur d’espérance