Engager un processus de changement au sein d’une profession” Gilles Hériard Dubreuil

9 Fév, 2015 | Plénières

Gilles Hériard Dubreuil, co-initiateur du Courant pour une écologie humaine, affirme qu’il est possible de transformer le monde, concrètement, en commençant par sa profession.
« Pour transformer nos activités, nous devons aussi agir au plan collectif pour promouvoir le bien commun. »

“Le Courant pour une écologie humaine cherche un chemin pour transformer de manière lucide notre société. C’est un projet très ambitieux. Qui nécessite notamment d’agir chacun dans nos professions. On se demande régulièrement comment influer concrètement sur le développement de notre société. D’autant plus lorsqu’on constate le peu de prise que nous avons sur les événements. Quand on creuse un peu, d’autres questions surgissent : quels sont les grands mécanismes qui orientent notre vie ? Quels sont les mécanismes collectifs de décision ? Nous avons l’État, les experts, et puis nous avons le marché, avec notamment Google qui a des tas de projets sur l’humanité. Mais nous, alors, où nous situons-nous ? Comment peut-on agir ? Quel chemin cherchons-nous à construire ? Ce chemin passe d’abord par un appel à l’engagement. Dans chacun d’entre nous, et dans l’avenir de ce Courant pour une écologie humaine, il y a un mystère de bienveillance : celui qui s’engage, transforme son regard. Il modifie sa grille de lecture du monde et des expériences qu’il traverse, et, progressivement, des chemins s’ouvrent. Des choses qu’il n’avait pas vues auparavant se révèlent. Pour construire ce chemin, il faut partir de là où chacun de nous se trouve. Et l’on essaye ensuite de voir ce qu’il est possible de faire, concrètement. Évidemment, ce chemin doit être viable. Il est donc nécessaire que les équilibres économiques permettent cette transition. Et puis, il faut aussi accepter le fait que ce ne sera peut-être pas génial d’un coup et s’octroyer le droit à l’erreur. Pour transformer nos activités, nous devons aussi agir au plan collectif pour promouvoir le bien commun car chaque jour des décisions et des politiques sont adoptées qui impactent notre vie quotidienne et ne sont pas nécessairement compatibles avec notre vision du bien de tout l’homme et de tous les hommes.”

 

Cette table ronde a eu lieu dans le cadre des premières assises du Courant pour une écologie humaine, pour une révolution de la bienveillance, en décembre 2014.

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