L’irréductible humain

19 Mar, 2013 | SCIENCES, SCIENCES & TECHNOLOGIES

irreductible-humaineLe soin de soi est ce à quoi Socrate exhortait ses interlocuteurs. Aujourd’hui, à l’heure où les frontières homme/animal et homme/machine sont de plus en plus poreuses, à l’heure où la convergence des nanosciences, des biotechnologies, des sciences cognitives et de l’informatique suscite espoirs et peurs, le soin de soi passe par l’accueil de son humanité dans toute sa pesanteur, sa fragilité et ses potentialités. Le corps humain est le point focal d’une multitude d’enjeux qu’il s’agira patiemment de déployer.

Mon corps est-il le matériau plastique de mes désirs illimités ou bien est-il un don m’indiquant une direction à suivre et une signification à décrypter ?

L’écologie humaine est une question de justice : qu’est-ce qui est dû à chaque personne en tant qu’elle est membre de l’espèce humaine ?

ENTRE LA « TECHNOPHOBIE » ET LA « TECHNOLATRIE

Entre la « technophobie » et la « technolâtrie », il convient de rechercher les critères permettant de discerner : telle ou telle application est-elle pertinente au regard de la dignité intrinsèque de l’être humain ? L’écologie humaine est donc une question de justice : qu’est-ce qui est dû à chaque personne en tant qu’elle est membre de l’espèce humaine ?

Suis-je oui ou non capable de découvrir que je suis responsable de moi-même ; que mes actes ont des répercussions et sur les autres et sur moi-même ? Je suis responsable de moi-même devant ma conscience dans laquelle transparaît la grandeur et la misère de mon humanité. Il dépend de moi de vérifier et de témoigner de son irréductibilité. Personne ne peut le faire à ma place.

Je soutiens le Courant pour une écologie humaine

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