Convers’action : découvrez la saveur d’une conversation en profondeur !

30 Mai, 2025 | L'ÉCOLOGIE HUMAINE, VIE DU COURANT

Vivre une Convers’action, un outil qui a fait ses preuves et qui est proposé par le Courant pour une écologie humaine, permet de goûter l’expérience d’échanges constructifs sur des sujets qui nous concernent tous. À vivre !

La Convers’action : comment ça marche ?

Les Convers’actions se vivent entre 4 et 6 personnes et durent entre 1h et 1h30.

  1. En petit groupe, chacun partage son avis à partir d’une histoire concrète.
  2. En deux tours d’échanges, basés sur des règles simples, vous apportez votre éclairage au profit de tous.

Cette conversation incite à des changements personnels pour contribuer à la construction d’un monde aimable !
Après une Convers’action, vous repartez donc avec une idée d’action et toute la richesse de l’intelligence collective sur le sujet de votre choix.

En 2025, les thèmes proposés sont : gaspillage et numérique.

Vous voulez vivre une Convers’action avec vos proches ?

La Convers’action peut se vivre dans de nombreux environnements : famille, entreprises, amis, associations, au sein des lycées, etc. C’est un outil transformant pour toute communauté humaine !

Contactez-nous : national@ecologiehumaine.eu

Ce qu’en disent ceux qui l’ont déjà expérimentée :

“Quelle joie de passer du commerce – ou des mondanités – aux échanges profonds et riches où l’on s’écoute vraiment ! Ce moment a été une vraie bouffée d’oxygène !”

Origine des Convers’actions

Le regretté Gilles Hériard Dubreuil, co-initiateur du Courant pour une écologie humaine (CEH), a développé pendant toute sa carrière une activité professionnelle intense de chercheur et de consultant dans le domaine de la gouvernance post-accidentelle, de la gestion des risques et de la culture démocratique. Gilles est notamment intervenu pendant des dizaines d’années auprès des populations vivant dans les territoires contaminés par la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine, Biélorussie mais aussi Laponie). Il est également intervenu à Fukushima et en Martinique (contamination par la chlordécone).

Spécialiste des communs, Gilles s’est par ailleurs engagé au sein du réseau Nuclear Transparency Watch (NTW), association internationale dont il a été secrétaire. Créé en 2013, ce réseau vise à développer la transparence dans le domaine des activités nucléaires. Il veut favoriser la participation du public au débat en connaissance de cause en s’entendant sur des données communes, pour débattre.

Ces expériences ont conduit Gilles Hériard Dubreuil à imaginer, développer et expérimenter, avec Mutadis, son cabinet de conseils, et d’autres partenaires dans le cadre de projets de recherche européen, un serious game original autour du nucléaire. Ce « jeu sérieux » s’établit à partir d’une carte, celle d’un territoire contaminé à la suite d’un accident, dans un contexte politique plus ou moins dirigiste. Il s’agit de discuter autour d’un scénario (que l’on choisit ou élabore) et qui inclut une « perturbation ». Sous l’autorité d’un animateur, les participants sont appelés à tour de rôle à exprimer librement leur point de vue sur la situation, sans être interrompus. Ils débattent en visant le respect d’un des « critères de la vie digne » jugés prioritaire pour le scénario choisi.

L’objectif n’est nullement d’obtenir un consensus, ni même une solution au problème, mais simplement de s’écouter, quitte à se laisser « déplacer » devant la réalité concrète et les avis des autres participants, et à faire éventuellement part de l’évolution de son point de vue… Chaque « partie » s’achève après deux tours de table.

Le nucléaire est bien sûr un sujet clivant et conflictuel, où le débat devient vite « dialogue de sourds ». Or, le serious game a montré qu’il était non seulement possible de mettre autour de la table de fervents militants pro et anti nucléaires, mais aussi que leur confrontation commune devant une situation concrète provoquait des postures nouvelles et inattendues. C’est son grand bienfait.

Avec Gilles, dans les derniers temps de sa vie, l’équipe du CEH a entrepris de décliner et tester le concept de serious game « nucléaire » en l’adaptant aux problématiques d’écologie humaine. Devant la complexité des situations, grâce à une grille de huit critères d’écologie humaine, les discussions induites font la preuve de leur pertinence dans la recherche de postures respectant à la fois chaque personne et les communautés humaines.

Voici comment sont nées les Convers’actions !

Je soutiens le Courant pour une écologie humaine

 Générateur d’espérance