Se reconnecter à son enfant intérieur : un voyage vers soi pour mieux vivre avec les autres

10 Mar, 2025 | ÉDUCATION & ENSEIGNEMENT, MÉDECINE

Virginie Limousin, psycho-praticienne et thérapeute familiale, propose une méthode pour développer une relation saine avec soi-même et avec autrui, en comprenant mieux nos émotions et en nous libérant de nos croyances limitantes, notamment. Se reconnecter à son enfant intérieur : le chemin d’une vie !

Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de votre approche en thérapie ?

Virginie Limousin, psycho-praticienne et thérapeute familiale : “Je suis psycho-praticienne, coach parental, thérapeute familiale. Je m’inscris dans la thérapie humaniste qui promeut une vision positive de l’homme. Je conseille et forme à l’éducation bienveillante, la parentalité positive et la non-violence éducative, dans le réseau d’Isabelle Filliozat. J’accueille des adultes en psychothérapie ainsi que des familles et des adolescents aux problématiques variées.

Vous intégrez la dimension corporelle dans votre thérapie, pourquoi ?

Il est effectivement nécessaire d’allier corps – cœur – esprit pour une thérapie intégrale. La parole – liée à la mémoire explicite, ce dont on se souvient – ne suffit pas pour guérir certains traumatismes, certaines blessures. Il faut aussi travailler avec la mémoire implicite – ce qui reste dans notre inconscient et dont notre corps se souvient. Toutes les réactions spontanées du corps, qui parfois nous surprennent, doivent être prises en compte.

Il est aussi important de travailler avec nos émotions, qui nous font être humains, mais qui ne sont pas toujours ajustées. Le cœur, c’est aussi l’intelligence relationnelle. Or, nos traumatismes viennent, pour 90 % des cas, de situations relationnelles. C’est donc bien dans la relation avec les autres que l’on va aussi pouvoir guérir. 

Source : En bonne santé

Qu’est-ce qu’on appelle “l’enfant intérieur” ?

L’enfant intérieur est un concept qui nous permet de parler de parties inconscientes qui restent encore actives à l’intérieur de nous. Différentes théories psychothérapeutiques ont été développées au fil des ans qui nous permettent de conceptualiser l’humain comme ayant plusieurs parties à l’intérieur de lui-même ; elles vont s’activer à différents moments de sa journée et de sa vie.

La partie que l’on va appeler “l’enfant intérieur” est une partie qui correspond à nos émotions d’enfance, notre mémoire – tant joyeuse que souffrante – de ce que nous avons vécu petit ou adolescent, et qui a comme dirigé notre manière d’être dans la vie, notre personnalité. 
Et dans cet enfant intérieur, on va avoir une mémoire des émotions que l’on n’a pas pu exprimer enfant, ou que l’on a exprimées mais qui n’ont pas été accueillies par les adultes de notre entourage. 

En tant qu’enfant, pour vivre pleinement notre monde émotionnel de façon fluide et sans blocage, on a besoin d’avoir des adultes soutenants, à l’écoute, qui nous aide à décoder ce qui se passe en nous. 
Dans “l’enfant intérieur”, il va donc y avoir tout ce qui reste en suspens, tout ce qui est trop fort, trop intense ou pas assez – tout ce qui nous a manqué aussi – et cela va diriger inconsciemment nos comportements d’adulte. 
Il y a aussi tout ce qui est “l’enfant libre” ; c’est Eric Berne, créateur de l’analyse transactionnelle, qui emploie ce vocabulaire. L’enfant libre est notre part joyeuse, spontanée, qui nous donne envie de courir sous la pluie, rire aux éclats, qui va permettre d’exprimer spontanément notre créativité, nos besoins, etc.

Comment se relier à son enfant intérieur ?  

Pour certaines personnes, c’est très simple –  une simple visualisation de soi enfant, ou quelques photos de cette période peuvent permettre cette reconnexion. On peut chercher les bons souvenirs et ceux qui ont été plus difficiles, écrire des lettres à cet enfant qu’on a été. 
À travers cette visualisation et ces mises en action, on va pouvoir comme ressentir ce petit (bébé, pré-ado, ado…) qui est encore à l’intérieur de nous. 

Pour d’autres personnes, en revanche, ça va être beaucoup plus difficile. Cela peut être parce que l’on n’est pas quelqu’un de visuel ; ça reste trop abstrait de ne s’appuyer que sur une photo. On va plutôt avoir besoin de se donner la permission de sentir dans notre corps si ça fait “oui” ou “non” : si ça serre dans notre estomac, si on a des maux de tête, etc. 
Donc on va se relier à notre enfant intérieur par nos sensations.

Quand on souffre enfant, on a des stratégies très utiles : couper avec nous-mêmes, nous suradapter à l’environnement, à ce qui nous est demandé (anticiper, faire plus, etc.). On peut donc avoir des difficultés à se relier à ce que l’on ressentait enfant, parce que on ne s’en souvient plus, on a mis tous nos ressentis loin de nous pour moins souffrir.

Si c’est un bonne stratégie enfant, à la longue, en devenant adulte, cela va souvent poser problème. Parce que si je n’ai pas conscience de mes besoins et de mon monde émotionnel, ils peuvent se rappeler à moi plus ou moins violemment à des moments où je l’ai pas du tout prévu. Ou au contraire, je peux être tellement détaché que je vais manquer d’intimité et de sensation quand je vais être en relation avec les autres, ce qui peut rendre malheureux aussi. 

L’idée, une fois que l’on a réussi à se relier à son enfant intérieur, c’est de lui donner le soutien, l’empathie, la compassion, le décodage émotionnel de ce que cet enfant a pu vivre. 
Et c’est souvent ce qui manque aux personnes qui ont une mauvaise estime d’eux-mêmes, ou un manque de confiance en elles : un discours intérieur de compréhension, de soutien, de valorisation. 

Qu’apporte ce travail sur l’enfant intérieur ?

Grâce à cet outil, les personnes vont généralement avoir plus d’empathie, plus de douceur pour elles-mêmes. Elles vont mieux prendre soin d’elles, poser de meilleurs choix, afficher des frontières et des limites plus ajustées. Elles vont apprendre à dire non.

Plus je me reconnecte à moi-même, plus je suis en contact avec mes émotions, mes besoins et ce qui est bon pour moi. Je vais donc mieux pouvoir exprimer à l’autre ce que je suis en train de vivre et ce dont j’ai besoin. Je peux faire des demandes beaucoup plus claires.

Et plus je vais me guérir de ces blessures d’enfance, moins je vais faire des projections sur les autres, cette faille qui me fait me sentir blessé par l’autre, rejeté et abandonné, va se résorber. 
Plus je vais être en contact avec ce petit enfant que j’ai pu être, moins je suis susceptible de me faire embarquer dans du jeu psychologique ou du rapport de force avec l’autre, plus je vais être stable et ancrée dans le relationnel avec l’autre et plus je vais pouvoir lui laisser la responsabilité  de ce qu’il est en train de vivre. 

Par exemple, quelqu’un qui sera dans le jugement au travail – parfois c’est approprié mais parfois pas, souvent les jugements parlent de celui qui les énonce – je vais être en capacité de repérer ce qui est disproportionné, inapproprié ou irrationnel dans ce que fait l’autre et grâce à cela je ne me l’approprierai pas. Je ne suis pas le problème, le problème appartient à l’autre et donc je me mets en mode écoute : qu’est-ce qui se passe pour toi ? Qu’est-ce qui te met dans cet état ? Que ressens-tu ? Quel est ton besoin ? 

Je sors du tac au tac où l’autre est blessé, je suis blessée, on se blesse mutuellement et ça escalade. Et on finit par ne plus savoir ce qui se passe et à la fin, chacun se confirme dans ses croyances négatives sur soi et sur l’autre. C’est ce qu’on appelle le jeu psychologique. Cette guérison va aussi me permettre de mieux choisir les personnes qui vont m’entourer. Car, inconsciemment, on se retrouve beaucoup à choisir des personnes avec lesquelles on va rejouer nos blessures.

Source : L’envolée

Y a-t-il des méthodes de connexion à son enfant intérieur que vous préconisez ?

C’est à force de répétition que cette connexion à son enfant intérieur va devenir une habitude et que l’on va pouvoir intégrer ça à sa vie en se posant régulièrement la question : qu’est-ce qui est en train de se passer pour moi ?

Pour ce faire, je vous invite à ressortir des photos de vous enfants, d’en mettre à différents endroits (table de nuit, frigo, agenda…) et régulièrement, de vous reconnecter à cet enfant, pour retrouver cette mémoire implicite, sorte de madeleine de Proust. Par les photos, on va se souvenir de sons, d’ambiances… Faites confiance à vos sensations. Plus je vais accepter mes sensations et accepter de ressentir – que ce soit agréable ou désagréable – plus je vais réussir à me souvenir. 

On peut aussi prendre une peluche ou un gros coussin. Serrer quelque chose dans ses bras fait beaucoup de bien au système nerveux. Et si je serre un coussin et que je pars dans une visualisation où j’imagine que je serre le petit enfant que j’ai été (s’il en a besoin et envie), je vais pouvoir me reconnecter plus facilement à mon enfant intérieur.

C’est bien aussi de parler avec ses parents, sa fratrie, ses cousins et d’écouter les différentes versions. Souvent, ce que l’on se raconte de soi-même, c’est ce que nos parents nous ont raconté de nous. 

J’ai de nombreux clients qui disent avoir été un enfant timide, pénible ou turbulent. Et quand je leur demande d’où ça leur vient, ils répondent que c’est ce qu’on leur a raconté d’eux. C’est donc intéressant d’avoir plusieurs sons de cloche et de pas prendre pour argent comptant tout ce que l’on me dit, mais plutôt d’écouter, en me posant la question : “Qu’est-ce qu’on a raconté de moi ? Comment chacun a pu se comporter face à moi ? Qu’est ce que ça a pu engendrer comme réactions, comme émotions chez moi ? Mes besoins ont-ils été comblés ?  On va faire un petit travail d’enquête, au fond. Et à chaque fois que l’on nous parle, on reste concentré sur ces sensations internes : “qu’est-ce que ça me fait quand on me dit que j’étais pénible ? (Ça me tord le ventre). Qu’est ce que ça me fait quand on me dit que j’étais tout le temps replié sur moi et que je boudais ? (Ça me sert le cœur), etc. On observe. On y va petit à petit.

L’enfant intérieur peut-il se figer ?

Oui, un enfant intérieur peut se figer. C’est une réaction naturelle de réponse au stress. 

On a trois réponses connues de réactions physiologiques pour s’adapter à des situations de stress : attaque, fuite, figement. 
Les humains ont développé d’autres réactions : le fawning, par exemple, qui est le besoin de plaire comme réponse de survie – être sage, s’adapter, anticiper pour qu’il n’y ait pas de problème. On va donc avoir toute une panoplie de réactions de la part de l’enfant pour s’adapter à des situations qui ne sont pas appropriées ou qui ne répondent pas à ses besoins.

Le figement fait donc partie de nos réactions spontanées et dans certaines situations, c’est la réaction appropriée : il est préférable que l’enfant fige plutôt que d’aller au combat ou fuir.

Parfois, la situation est tellement terrible que l’enfant fige jusqu’à la dissociation, cette « séparation fonctionnelle entre des éléments psychiques ou mentaux qui sont habituellement réunis » : il n’aura plus accès à ses sensations et à ses émotions.

Le figement va agir sur notre système nerveux : quand le figement est léger et ponctuel, l’enfant va subir une grosse charge de cortisol et d’adrénaline. On a un autre figement, bien plus fort, quand l’enfant atteint le maximum de terreur. Dans ces conditions, on a une nouvelle étape physiologique : l’effondrement, qui se traduit par une énorme décharge d’endorphine et d’opioïdes qui nous anesthésie pour ne plus rien sentir. Pour le système nerveux, c’est la préparation à la mort, au fond, pour moins souffrir. 

Un enfant intérieur complètement figé, auquel on n’a pas du tout accès, peut révélé que l’on a été obligé de figer très fort dans notre enfance, voire  que l’on a vécu une dissociation, une coupure.

Si on a vraiment des difficultés à s’aimer quand on s’imagine enfant, voire si on se déteste, c’est le un signe que oui, il y a du figement quelque part, il y a des émotions bloquées et je vais avoir besoin d’aller me modeler à l’intérieur, d’aller petit à petit rencontrer mon monde émotionnel et cet enfant que j’ai été, pour pouvoir apprendre à l’aimer et donc à m’aimer moi-même. 

Source de l’image : iceberg coaching

Une fois qu’on a connecté avec cet enfant intérieur, que faut-il faire ? 

Cette connexion à son enfant intérieur se fait souvent petit à petit. Le vrai travail de connexion intérieure, c’est prendre conscience de qui je suis et de la façon dont je peux prendre soin de moi, me libérer, si nécessaire, d’émotions restées bloquées trop longtemps et qui viennent me parasiter dans mon quotidien. 
Cette démarche apaise et rend heureux.

Très souvent, quand on a une mauvaise image de soi enfant, on va avoir développé des croyances négatives sur soi-même. Ce travail de réévaluation permet de comprendre que tous les humains ont de la valeur, moi inclus.

Comment prendre conscience des croyances limitantes sur soi-même ?

Les croyances limitantes, on les observe beaucoup dans notre manière d’être en relation – ou pas – avec les autres.

Il y a tout ce qui s’appelle les jeux psychologiques – ces moments où on va se retrouver dans le triangle dramatique – qui vient de l’analyse transactionnelle d’Eric Berne, avec les postures de “sauveur”, “persécuteur”, “victime”. 
C’est dans ces moments de crises relationnelles que l’on peut vraiment s’observer : que suis-je en train de me dire de moi ? 
J’entre en relation avec les autres avec ces croyances négatives sur moi et sur le monde.

Réfléchir, donc : quand j’entre en relation avec les autres, j’y vais avec quelles croyances ? Qu’est-ce que cela me fait faire ? 
Sachant qu’il est possible de ne pas avoir les mêmes croyances au travail, à la maison, parmi se amis, etc.
Mais si par exemple je suis persuadée de ne pas être quelqu’un de bien, de ne  pas avoir de valeur, quand j’entre en relation avec l’autre, j’ai ce petit paquet à l’intérieur qui va me faire rester à distance. Ou au contraire, ça va me faire parler énormément et me mettre au centre du groupe pour contrecarrer cette croyance négative. 

Donc je peux observer comment je me comporte, avec quoi je vais dans le monde et ce que les autres me renvoie. Et surtout, je vais me mettre à l’écoute de ce dialogue intérieur, qui va parfois être une critique : “Ma pauvre fille, tu as vu ce que tu as raconté, tu dis n’importe quoi, etc.”

Écouter ce dialogue intérieur plutôt que de le croire est l’étape qui va nous permettre de comprendre nos croyances négatives et limitantes – nos dévalorisations, nos hontes, nos jugements – sur nous-mêmes et sur le monde dans sa globalité. 

Et le principe du travail de thérapie de l’enfant intérieur, c’est d’aller petit à petit développer d’autres parts. Si la part développée était critique, jugeante, normative, négative… on va aller développer une part qui va être nourricière, protectrice, qui va venir nous poser des règles et de la sécurité ; des choses qui nous protègent et qui vont aussi nous valoriser.

Des enfants qui ont vécu dans une famille où le mode relationnel était “sécure”, où il y avait donc de la sécurité, ont développé très fortement cette part. Is peuvent donc s’auto-rassurer eux-mêmes en grandissant, se donner de l’empathie, relativiser ce qui vient de se passer pour eux, s’auto-consoler.
Un enfant qui grandit dans une famille dite “insécure”, où il y a de l’insécurité dans la relation, va avoir soit de l’ambivalence, soit beaucoup de distance, soit une part qui peut être très critique, voire toxique. Donc on a besoin de sortir cette part et de développer autre chose de positif à la place.

Comment sortir de ses croyances limitantes ?

Pour sortir de ses croyances limitantes, on peut faire de la psychoéducation. Cela va beaucoup nous aider de lire, regarder des vidéos, écouter des podcasts pour en prendre conscience.

Et en même temps, prendre conscience ne suffit pas. Ce qui va vraiment nous faire du bien sera de mettre en place des pratiques d’expression émotionnelle et de régulation du système nerveux. Et de créer un réseau relationnel bienveillant autour de nous. C’est très guérisseur d’avoir un ou deux amis avec qui on peut vraiment parler, raconter ce que l’on a vécu et où on en est. Et que l’on peut écouter aussi. On guérit en racontant aux autres.

Ce qui va nous aider, c’est de faire des choses qui sont bonnes pour nous. Etre dans la nature nous aide à réguler le système nerveux. Marcher, avoir une activité physique fait également beaucoup de bien : prendre des cours de boxe pour reprendre mon pouvoir personnel ou faire du vélo en salle, mais en pensant très fort que je mets à l’extérieur toutes les critiques que j’ai pu rencontrer dans ma vie, toutes les agressions que j’ai pu avoir. Je peux écrire des lettres de colère. Je peux pleurer dans les bras d’un ami, etc. 
On va avoir besoin d’oser contacter toutes les émotions parce qu’elles sont toutes utiles et nécessaires au bon fonctionnement de l’être humain. Et on va avoir certaines émotions qui parfois nous ont été interdites par d’autres ou par nous-mêmes. On va se donner la permission d’apprivoiser notre monde émotionnel.

Avez-vous un exemple concret de travail sur son enfant intérieur ?

Je pense à une cliente qui se choisissait des compagnons violents. Après avoir fait un très beau travail sur l’enfant intérieur, elle a arrêté de tomber amoureuse d’hommes qui n’étaient pas bons pour elle. 

Je pense aussi à cette femme qui s’est rendue compte qu’elle avait vécu un exil, enfant. Cette reconnexion avec une partie de son histoire a libéré et favorisé la résolution de la problématique de séparation de son propre enfant.

Ce travail permet d’agir dans de nombreux domaines. J’ai en tête plusieurs clients qui ont pu s’affirmer professionnellement ou décider de suivre une nouvelle formation professionnelle, de se reconvertir dans un métier qu’ils aimaient ou sortir de situations de harcèlement au travail, etc.

Un dernier message ?

Très souvent, ça fait peur de se lancer dans ce travail d’enfant intérieur. On pense que l’on va souffrir ou passer des moments déplaisants.
Ce qui est sûr, c’est que 100 % de mes clients et de mes collègues qui ont fait ce travail disent : “pour rien au monde, je ne retournerai en arrière.”
Ça fait tellement de bien ! Ca nous met tellement plus en contact avec nous-mêmes, avec nos sensations, avec la beauté, avec la vie ! Il y a un avant et un après.

Je pense qu’il y a des changements qui ont besoin d’être faits au niveau sociétal. Et en même temps, chacun, comme le petit colibri qui va mettre sa goutte d’eau pour éteindre le feu de forêt, peut agir pour son propre bien-être, pour son propre bonheur. Plus on va se soigner soi-même, plus on va être en empathie avec le monde. 
Comme chacun sait, c’est en se changeant soi que l’on change aussi le monde !”


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