Madame Einstein #COUPDECŒUR

7 Mar, 2018 | Non classé

Chaque mois, la Maison des bouquins nous présente son coup de cœur lecture. Cette fois-ci, il s’agit du roman “Madame Einstein” de l’américaine Marie Benedict, inspiré de la vie de Mileva Marić, épouse du célèbre physicien, paru aux éditions Presses de la Cité. 

L’HISTOIRE

Zurich, 1886. Mileva Marić quitte sa Serbie natale et décide de braver la misogynie de l’époque pour vivre sa passion de la science. À l’Institut polytechnique, cette étrangère affublée d’une jambe boiteuse, seule femme de sa promotion, est méprisée par tous ses camarades. Tous, sauf un étudiant juif farfelu, aux cheveux ébouriffés, stigmatisé par sa religion. C’est Albert Einstein. Les deux parias tombent aussitôt amoureux. Et élaborent ensemble leur pensée scientifique. Mais y a-t-il de la place pour deux génies dans un même couple ? De drames domestiques en humiliations conjugales, Mileva apprend la dure réalité du mariage, passé les premières ferveurs de l’amour.

L’AVIS D’ANNE

“Mettons-nous bien d’accord : il s’agit d’un roman et non d’une biographie à proprement parler, mais forcément, le roman s’appuie sur des faits réels et factuels.

C’est à dire que la vie de Mileva Marić n’a pas été banale : Austro-Hongroise, née boiteuse à la fin du 19ème siècle, l’avenir ne prévoyait pas d’être joyeux (… il ne l’a d’ailleurs pas été), sauf que Mileva s’est vite révélée brillantissime en mathématiques et physique. Épaulée, soutenue et poussée par son père (fait rare pour l’époque), elle quitte Zagreb pour l’école Polytechnique de Zurich qui accepte les femmes en son sein. Là, elle fait la connaissance d’un étudiant nommé Albert Eisntein qui réussit à briser la timidité de la jeune femme. Une histoire d’amour et de sciences naît.

L’écriture est facile, le rythme est agréable et on découvre beaucoup de choses qui donnent envie de creuser pour savoir jusqu’où le roman est vrai.

Plus qu’une histoire d’amour, c’est le récit d’une femme brillante, qui va être sacrifiée sur l’autel de la carrière de son mari, à une époque où la femme était facilement cantonnée au foyer. Einstein va lui “pomper” sa science et sa vie…”

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