Et maintenant, on fait quoi ?

8 Juin, 2017 | Form'action Cap 360

Lors de la toute dernière soirée de Form’action cap 360°, Gilles Hériard Dubreuil, co-initiateur du Courant pour une écologie humaine, pose une question cruciale : maintenant que nous en savons plus sur tout l’Homme, qu’allons-nous faire ? Car nous avons tous un rôle à tenir dans notre société…

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Une paix intérieure pour transformer la société

Nous en sommes à la fin du deuxième parcours de form’action Cap 360°. La question, maintenant, est de savoir ce que nous allons faire avec toute cette manne que nous avons découvert sur l’Homme. Peut-être pouvons-nous prendre la mesure de ce que ce parcours Cap 360° nous a apporté cette année, avec cet enseignement anthropologique qui a passé en revue les conditions permettant le déploiement de l’activité humaine.

Nous avons progressivement vu comment nous situer, nous enraciner, nous relier, nous ouvrir et tout ceci afin de pouvoir travailler, réparer et pacifier. Tout cela n’est pas dû à un hasard : tout est bien lié à une carte anthropologique sur laquelle repose notre action. Ici, il n’y a pas à choisir, tout est lié.

Évidemment, ces aspects sont une seule et même condition pour aborder la transformation de la société, qui est fissurée, divisée et dans laquelle nous avons besoin d’une véritable paix intérieure pour permettre à l’Homme d’y conserver toute sa place.

 

Quelques sujets d’inquiétude nous poussent à vouloir agir

Nous sortons d’une période électorale qui, à bien des égards, fut décevante ; non pas parce que telle ou telle personne a été élue ; mais parce que tout cela a fait ressortir des questions qui inquiètent le peuple français. Avec une économie qui se développe de manière démesurée, perçue comme douce et agréable car contribuant à un confort que nous ne souhaitons pas voir diminuer, nous finissons par en goûter l’amertume en en analysant les conséquences. Nous sentons que ce mouvement de démesure est à l’origine d’une transformation, d’un bouleversement profond des activités sociales, détruisant la solidarité et notre biosphère. Cette question est restée intouchée lors des élections qui ont apporté des réponses simplificatrices.

Autre sujet de crainte et d’irritation : la  déconstruction anthropologique et la façon dont les formes de régulation prétendent régler le détail de nos vies en voulant nous obliger à faire telle ou telle chose, sans nous permettre de juger nous-même de la complexité des choses auxquelles nous sommes confrontés.

Alors voilà. Nous en sommes là dans notre société. Comment ne pas être interpellé ? Comment ne pas se sentir appelé à nous engager dans une action de transformation ?

A chacun d’agir, à sa hauteur, dans la plus grande bienveillance.

Je soutiens le Courant pour une écologie humaine

 Générateur d’espérance