Défi locavor

3 Déc, 2014 | Cahiers, Cahiers Travail, TRAVAIL

locavoreLe défi locavore.
Extraits Wikipédia :
« La doctrine localiste s’inscrit par nature dans un esprit humaniste, dans la mesure où l’activité locale est un moyen pour l’homme de subvenir à ses besoins et de s’épanouir parmi les siens, et non une fin visant uniquement la prospérité de personnes physiques ou morales. Les échanges de proximité favorisent l’interaction sociale et donc les relations humaines tout en nécessitant l’implication de tous dans l’effort collectif de production, d’où l’importance de la valeur travail.
Le mouvement locavore encourage les « consommateurs » à acheter des produits frais et de saison, à acheter sur les marchés et/ou aux agriculteurs ou paysans locaux,(…) à choisir leurs propres aliments, en faisant valoir la qualité du produit frais, des produits locaux, dont le goût serait meilleur que les produits industriels.
Ce mouvement se veut un acte respectueux de l’environnement par le maintien de la diversité des paysages, des écosystèmes en évitant les monocultures (en effet, il sera par exemple difficile de se fournir en viande, légumes et fruits au milieu de régions à monocultures céréalières). Également, l’expédition alimentaire sur de longues distances exige souvent plus d’énergie fossile sous forme de :
• phytosanitaires ou pesticides accompagnant les modes de culture conventionnelles employant des végétaux « modernes » ayant une fructification à « transportabilité » élevée (fermeté du fruit)
• carburant pour le transport
• plastiques et polystyrènes pour le suremballage
• industrie de production ferroviaire, navale, routière
Ce mouvement se veut également un acte de stabilité sociale par le maintien harmonieux des populations sur les territoires.
Le 7 juin 2012, France 5 a diffusé une émission de télé-réalité où les participants (région de Toulouse) apprenaient à devenir locavores pendant 30 jours ».
Les retours d’expériences sur cette initiative montrent effectivement qu’elle a favorisé la cohésion familiale, l’entente entre les familles et les liens avec les petits producteurs, et aussi un plaisir accru à consommer.
Des moyens existent déjà pour favoriser ce type de consommation : les AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne), la vente directe par les producteurs (commandes par internet), les marques régionales ( Produit en Bretagne est le premier réseau de décideurs économiques bretons, la 1ère marque régionale collective, et la 1ère démarche de marque régionale solidaire et durable en France), le Slow Food (préservation de la cuisine écorégionale ainsi que les plantes, semences, les animaux domestiques etc). D’une certaine façon on peut aussi y rattacher les « incroyables comestibles » et les initiatives de transformation locales (Croqueur de pommes et Doré de Gâtine).

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