La mnémotechnique de la main

12 Jan, 2017 | Non classé

Emmanuelle Guilhamon Juglar est consultante en développement personnel. Elle nous propose ci-dessous la mnémotechnique de la main, une méthode qu’elle a elle-même développée, pour s’unifier et s’ouvrir. A pratiquer quelques minutes quotidiennement !

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Emmanuelle Guilhamon Juglar : “Laissez-moi vous proposer une méthode que j’ai créée, il y a quelques années : la “mnémotechnique de la main”. Cette technique permet à chacun d’unifier corps, cœur, esprit, afin de pouvoir être complètement centré sur soi, en premier lieu, pour pouvoir être plus ouvert à l’autre.

 

TROIS OBJECTIFS

J’utilise plusieurs fois par jours cette mnémotechnique de la main. Elle se déroule en 7 à 10 minutes et permet en permanence, en déroulant les 5 doigts de la main, de décompresser, faire le point et réfléchir à la façon dont je veux agir.

Il y a donc 3 grands objectifs et 5 doigts, soit 5 étapes !

 

ÉTAPE 1 : POUCE  !

Premier doigt : Pouce ! Je m’arrête. Je prends soin de mes besoins physiques. Nous avons tous des sensations qu’il s’agit d’écouter à travers la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et puis avec tout ce que l’on va pouvoir ressentir au fond de soi.
Ce qui est intéressant, c’est de prendre le temps de savoir ce dont j’ai besoin physiquement, maintenant.
Par exemple, si vous baillez, c’est que vous avez soit faim soit sommeil. Il va alors falloir répondre à ce besoin. Si nous occultons nos besoins physiques immédiats, nous serons incapables de nous concentrer sur autre chose et d’aller vers l’autre. Répondre à ses besoins physiques n’est donc pas un détail, c’est au contraire de la première importance.

 

ÉTAPE 2 : REPÉRER MES FRUSTRATIONS

La deuxième étape concerne l’index : ici, je pointe l’événement important de ma journée. Faire cela me permet de repérer mes émotions et analyser mes besoins et ainsi, si l’événement a été agréable, de me mettre dans un bon état d’esprit qui me rend joyeux et me fait aller de l’avant. A l’inverse, si je repense à un événement important qui m’a frustré, m’a rendu triste, le besoin insatisfait – vouloir être compris, communiquer ou être aimé – va resurgir. Rien que le fait de nommer cet événement, de le reconnaître, va permettre de surmonter ce qui s’est passé et de trouver des solutions. Je reste alors ouvert à l’autre et peux lui demander son aide.

 

ÉTAPE 3 : M’APPUYER SUR MES QUALITÉS

La troisième étape concerne le majeur, le doigt le plus grand de la main. Je reconnais cette fois-ci mes points forts, mes qualités ; j’identifie les capacités que j’ai déployées depuis le matin. Cela va faire de moi quelqu’un de solide, cela m’enracine.
En étant conscient de mes atouts, je vais être plus objectif sur ce que je suis et accepter mes « ratages » avec plus de facilité.

 

ÉTAPE 4 : FAIRE ALLIANCE AVEC MOI-MÊME

L’étape 4 correspond à l’annulaire. Ce doigt me permet de faire alliance avec moi-même. Je me respecte alors comme je suis. Toutes mes difficultés, mes échecs, vont me servir de tremplin vers quelque chose de nouveau, vers une réussite. Cela va me demander de prendre du recul.
Par exemple, l’ouverture que nous donne la méthode des chapeaux de Bonnot est très importante. L’idée de cette méthode étant de regarder un sujet à la fois via nos émotions, repérer les avantages et les inconvénients et ainsi de trouver une manière créative pour pouvoir avancer. La finalité étant, avec le dernier chapeau, de décider d’une action.
Vous avez également, un autre exercice que vous allez trouver à l’annulaire. Celui-ci correspond à l’intention positive : systématiquement, j’ai une bonne raison d’agir. Quand quelqu’un fait une chose vis-à-vis de moi qui me déplaît, il faut se dire que cette personne avait sûrement une bonne raison de le faire – toute autre que de me nuire. On peut se demander alors : comment puis-je réussir à trouver la raison qui a poussé cette personne à faire cette chose qui m’a déplu ?
Un exemple pour illustrer l’intention positive : l’insolence des adolescents dont me parle les parents, qui résulte souvent d’une incompréhension de communication. S’il se rend compte que lorsque le parent agit, il a comme intention positive d’être un bon parent, de prendre soin de l’autre, l’enfant peut alors comprendre les injonctions parentales.

 

ÉTAPE 5 : ALLER DE L’AVANT !

Pour finir, l’auriculaire : une fois que vous êtes au clair avec vous-même et ceux qui vous entoure, vous pouvez aller de l’avant. Cette étape permet de s’ouvrir réellement aux autres.

 

Cette technique de la main permet à tout le monde de vivre unifié, à chaque instant de sa vie, au moment présent.”

 

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