Tugdual Derville rappelle les fondamentaux d’Ecologie Humaine lors d’une interview à Famille Chrétienne

20 Mai, 2014 | L'ECOLOGIE HUMAINE, VIE DU COURANT

tugdual_derville-l-01Lors d’une interview donnée à Famille Chrétienne à la veille de la soirée-étape du Tour de France du Courant à paris, le 21 mai 2014, Tugdual Derville, l’un des 3 initiateurs du Courant, a rappelé les fondamentaux qu’il promeut :

L’écosystème de base est la famille, pas seulement la famille nucléaire déconnectée de son environnement, mais celle qui s’inscrit dans une famille élargie et intergénérationnelle (cousins, oncles et tantes…). Notre société a besoin de le redécouvrir ; sinon, elle risque l’éparpillement et l’abandon des plus faibles.”

En effet, le Courant pour une Ecologie Humaine souhaite replacer l’homme au centre de son environnement, et en faire la mesure de toute chose. Il considère comme centrale cette notion de “prendre de soin de tout l’homme, de tous les hommes”, y compris les plus vulnérables.

L’enjeu de notre courant est de prendre soin de toute personne dans son contexte de vie et de faire en sorte que chacun se sente responsable de la société dans laquelle il vit. Le courant dépasse la logique contestataire ; il entend construire la société.

Le Courant appelle chacun, là où il est, à se poser la question de la place de l’homme et à identifier des pratiques bienveillantes qui mettent l’homme au centre de toute chose.

Pour cela, il s’appuie sur un parti pris anthropologique assez audacieux : celui de la bienveillance. C’est-à-dire veiller au bien de l’homme. Toute personne qui entre dans le courant est invitée à l’exercer vis-à-vis de personnes concrètes et à entrer dans un groupe de travail, appelé « alvéole », pour faire rayonner la bienveillance dans son domaine d’activité.

C’est à chacun, dans son quotidien, de s’engager pour créer le monde que nous voulons. Tous les domaines des activités humaines (relationnel, finance, art, économie, travail, éducation…) sont concernés, et chacun peut contribuer à faire connaître les pratiques vertueuses.

Les trois primautés anthropologiques : celle de l’être sur l’avoir, de la relation sur l’activité, et de la tendresse sur l’autonomie. La tendresse est une réponse, qui manque parfois aux « bien portants ».

Tendresse, bienveillance, engagements…des thèmes qui seront développés lors de la soirée du 21 mai à Paris, ou lors des autres étapes du Tour de France en Province, et auxquels chacun est invité à s’engager, notamment lors des grandes Assises du Courant, qui se tiendront les 15 et 16 Novembre 2014 à Paris.

Pour lire toute l’interview, c’est ici : http://www.famillechretienne.fr/societe/environnement/tugdual-derville-nbsp-le-courant-pour-l-ecologie-humaine-n-est-ni-un-parti-ni-un-think-tank-de-plus-nbsp-139855

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