Bienveillance : 10 balises pour mieux la vivre

19 Nov, 2015 | Non classé

BalisesBienveillance

Dans le cadre du Parcours de form’action Cap 360°, le Courant pour une écologie humaine propose une action par mois, pour s’approprier ensemble les « communs »  et transformer la société par la bienveillance.

De la bienveillance, parlons-en ! Il s’agissait justement pour le mois d’octobre 2015, de détecter quelques-unes des « balises de bienveillance » au cœur de nos activités, au travers de conversations essentielles avec des proches : famille, voisins, collègues de travail…
Des comptes-rendus de ces conversations est ressortie une synthèse : un condensé de 10 points pour mieux vivre la bienveillance au quotidien.

 

Vivre la bienveillance c’est…
  1. C’est lutter contre les préjugés défavorables, ce qui suppose d’écouter avant de juger.
  2. C’est travailler d’abord dans le for intérieur, d’où naîtrons les attitudes, regards, gestes et paroles bienveillantes.
  3. Ce n’est pas inné, c’est quelque chose que l’on acquiert, qui s’apprend, soit par l’éducation, soit, plus tard, au fil de l’expérience.
  4. C’est un effort, voire une lutte personnelle, qui peut se décider, et qui peut nécessiter ou entraîner une conversion du regard.
  5. C’est compatible avec le souci d’exigence, l’exercice de l’autorité, et la quête de vérité. Cela n’a donc rien à voir avec une attitude mielleuse. Le ton doit être ajusté.
  6. Cela nécessite de considérer les autres comme des personnes, au lieu de les traiter comme des machines.
  7. Cela nécessite de se mettre à la place des autres pour comprendre leur point de vue et – peut-être – relativiser le sien.
    Ex. : gros impact d’un petit mail de remerciement à un prestataire de téléphonie après un dépannage efficace.
  8. Cela implique donc de laisser à chacun sa juste place et de la respecter.
  9. Cela exige d’éviter la malveillance : s’abstenir de rabaisser, d’humilier, de manipuler.
  10. Cela suppose enfin d’être bien avec soi-même.
En somme, ces balises sont à la fois très simples “comme un sourire”, mais souvent difficiles à appliquer en profondeur et durablement.
Cette bienveillance va du bonjour matinal, avec une salutation adaptée à la culture de la personne, à l’attention et la considération apportée à tout son être comme à ses activités, jusqu’à l’établissement de vrais liens sociaux…
Les plus vulnérables nécessitent et induisent une bienveillance plus spécifique et souffrent davantage du manque de bienveillance. Seraient-ils, en eux mêmes, des “balises de bienveillance” ?

Bref, du travail pour tous en perspective… 🙂

 

 

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