Entrepreneurs en rebond

1 Avr, 2014 | DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, ECONOMIE

Entrepreneurs en rebond

Ces cinq dernières années, plus de 300 000  entrepreneurs ont été mis au ban de la confiance entrepreneuriale en France. 63 250 rien qu’en 2013. La grande majorité d’entre eux  n’ont plus les fonds propres nécessaires pour rebondir dans un projet d’ampleur.  Notre projet consiste à créer un “Fonds du Rebond”, FdR.

QUELS SONT SES OBJECTIFS PREMIERS ?

Permettre à des Entrepreneurs en Rebond d’accéder à des garanties et des fonds propres afin de permettre  le rassemblement de leur besoin de financement.

Aucun critère d’exclusion. Rapidité. Possibilité de venir représenter son projet si levée des objections émises.

Pourquoi ailleurs dans d’autres pays l’échec entrepreneurial peut-il faire partie des choses “normales” pour “réussir” et qu’il n’en est pas ainsi en France ?

LES LECONS QUE VOUS EN AVEZ TIREES ?

Les principales étapes :

1. Le porteur de projet en rebond est soutenu par un ou plusieurs acteurs non financiers qui valident le fait que la personne est apte personnellement à repartir dans une aventure entrepreneuriale et que le projet tient la route.

2. Le porteur de projet présente son projet, son besoin de financement et la valorisation qu’il estime sur un horizon donné. Il a une heure pour convaincre, questions incluses. Aucun formalisme particulier.

3. Le FdR accepte d’apporter soit des garanties soit des fonds propres. Promesse ferme. Au porteur de projet de finaliser son besoin de financement.

Dans le cas d’une réponse négative, une raison précise est fournie qui, si elle est étudiée, permet de venir représenter le projet.

4. Le FdR est conçu pour intégrer un TRI Financier et un TRI Social qui lui permettent d’avoir une durabilité et un effet vertueux de développement. Le porteur de projet peut à tout moment “sortir” du FdR selon des critères définis à l’avance.

AVEC QUI AVEZ-VOUS ETE EN RELATION ?

Aujourd’hui une quarantaine de personnes contribuent à la maturation de ce projet. Des associations comme SOS Entrepreneur ont été  contactées. L’EDHEC est un lieu d’accueil et d’échanges constructifs…

Trois groupes de personnes ont été définis : le premier  contribue au niveau des idées,  Le second, au niveau de la recherche de financement  et le troisième au niveau des Entrepreneurs en Rebond avec leur projet.

A ce jour le projet n’a pas d’enveloppe juridique ou financière.

La première étape est de trouver trois projets crédibles à soutenir et de mettre en route “la machine” pour les financer.

LES « PLUS » : CE QUE CELA VOUS A APPORTE. LES INTUITIONS QUI SE VERIFIENT, LES RELATIONS, LES RESULTATS POSITIFS, LES ESPERANCES.

1. Il y a un vrai besoin, qualifié entre autre, par le fait que « la clinique » de l’association 60 000 Rebonds soigne sans pouvoir gérer la « sortie de clinique »  de ceux et celles qui souhaitent repartir vers l’entreprenariat. En effet, quel projet entrepreneurial est crédible sans 10 à 30% des fonds propres du total des besoins de financement ?

La “Fuckup Night #1” du 13 mars 2014 est venu confirmer ce besoin. Afin de désambiguïser. C’est le nom d’autodérision donné à ceux qui ont reçu la marque de l’échec et qui souhaitent rebondir.

Quasiment tous les échanges convergent vers l’impératif besoin de convertir l’échec subi en tremplin de rebond.

2.  A ce stade  le projet est en phase de pré-lancement, ce qui constitue un résultat positif.  Cependant, ce dernier doit impérativement trouver des soutiens  pour financer une structuration juridique et financière minimale. L’objectif à terme est d’être capable de traiter 3000 dossiers par an soit 5 % de ceux ayant eu un échec entrepreneurial.

3. Il n’y a pas d’espérances en tant que telles mais la certitude que l’espérance est intimement nécessaire aux hommes et aux femmes qui souhaitent repartir aux charbons avec d’avantage de chances de réussir et de créer des emplois.

LES OBSTACLES POTENTIELS OU AVERES ? AVEZ-VOUS DEJA DES IDEES POUR LES CONTOURNER ?

Clairement, il faut éviter les écueils d’aliénation ou de perte de temps.

Ainsi, à titre d’exemple le TRI Social sera financé “sur résultat”. Les fonds publics seront alors sollicités pour partager les gains (non dépenses) qui auront été fait en lieu et place que de donner des subsides sociaux.

Ce projet doit être conduit par les Entrepreneurs en Rebond avec les membres de la société civile qui souhaitent que les mentalités changent et que l’économie reparte.

Ce projet doit reprendre au maximum les briques existantes et s’intégrer dans les flux existants.

Ce projet doit avoir une indépendance financière de long terme.

Ce projet devra publier en temps réel ses prises de position  sociales.

EN QUOI CE PROJET S’INTEGRE DANS UNE VISION D’ECOLOGIE HUMAINE ?

Il est de plus en plus impératif de remettre l’homme au centre de l’économie dans une perspective de développement durable. Dans un écosystème, il y a de la place pour ceux qui ont rencontré un échec car c’est d’eux que viendront de nouvelles solutions, si du moins l’écosystème leur en laisse la chance. Il faut donc contrebalancer le seul critère financier et d’intérêt purement personnel par des éléments collectifs d’intérêt général.

La dignité humaine commence par accepter d’écouter un homme ou une femme qui a un projet ainsi qu’en évitant de l’exclure par un simple critère administratif.

Cette dignité se développe ensuite en posant la première pierre qui conduit à rassembler les synergies à la réussite du projet.

Cette dignité  s’accomplit enfin lorsque le sourire est présent durablement sur le visage des personnes  actrices de ce projet car cela signifie qu’elles peuvent non seulement  en vivre mais aussi envisager de parcourir d’autres horizons.

QU’EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ DES AUTRES A CE STADE ?

A ce stade, j’attends que le Courant pour une Ecologie Humaine puisse être présent ou représenté à la réunion de travail du 4 avril afin de s’assurer que ce projet est suffisamment crédible pour se convertir en une « cause » permettant aux Entrepreneurs en Rebond d’espérer et de croire en l’avenir.

La seconde étape sera d’être présent au “lancement proprement dit” et d’apporter des éléments de crédibilité.

Enfin, la présentation de ce projet aux Assises  au second semestre de 2014 serait un élément positif indéniable.

Je soutiens le Courant pour une écologie humaine

 Générateur d’espérance