Lumière LED, pas si belle ?

22 Sep, 2016 | Non classé

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Thibaud est Ingénieur. Depuis longtemps, il connaît les méfaits des éclairages LED. A travers cet article il souhaite  que nous prenions conscience de l’enjeu de la généralisation de ce mode d’éclairage.

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Un seul but : l’économie d’énergie

Depuis que les ampoules incandescence classiques ont été interdites, les rayons éclairages des supermarchés ne cessent d’évoluer. Bientôt, en 2018, même les ampoules “incandescence halogène” seront interdites et on entend déjà parler d’une interdiction des fluos. Il ne resterait donc en pratique, pour l’éclairage domestique, que des lampes LED, qui sont les plus efficaces énergétiquement. Aujourd’hui, elle font un véritable raz de marée dans tous les domaines de l’éclairage.

 

Oui, mais

Il se trouve que ce mode d’éclairage a de graves inconvénients sanitaires. Une étude particulièrement sérieuse, celle de l’ANSES, un établissement public français rassemblant des experts scientifiques de premier plan, chargés d’évaluer les risques des technologies nouvelles, a tiré la sonnette d’alarme. Un  rapport publié en 2010 reste une référence en la matière.

 

Le risque principal : la lumière bleue

La lumière blanche émise par les LED se caractérise par une forte composante d’un bleu particulièrement phototoxique. Cette lumière engendre des réactions chimiques dans les tissus vivants, produisant des toxines. Leur effet ne se fait sentir que sur le long terme. Le risque principal est de voir de plus en plus de personnes devenir malvoyantes ou aveugles avec l’âge.

 

Un effet aggravant : l’éblouissement

Si la lumière émise par la source LED n’est pas bien diffusée, ce qui est souvent le cas, elle est beaucoup plus éblouissante que les autres types de sources de lumière. Il y a  alors un risque de lésion immédiate et irréversible de la vision. Un certains nombre de jouets pour enfants présentent ce risque.

 

Les enfants particulièrement exposés

L’oeil des enfants, plus clair que celui des adultes, filtre moins la lumière bleue, ce qui les expose davantage au danger. Leurs yeux à la hauteurs des phares de voiture et leur insouciance aggravent encore le risque.

 

Bleus, sommeil et humeur

La lumière LED est trop riche en bleu roi, ce qui dérègle l’hormone du sommeil. Cet effet est si bien connu qu’Apple propose désormais un mode «night shift» à utiliser le soir sur les écrans. Mais la lumière LED est aussi trop pauvre en un autre bleu, le bleu turquoise, qui a des effets sur l’humeur. Le déséquilibre des deux est très perturbant pour l’horloge biologique et l’oeil.

 

Les effets spectaculaires du clignotement

Les alimentations électroniques des LED sont susceptibles de faire clignoter ces dernières. Cet effet rarement observable est souvent gênant. On constate souvent des maux de têtes, migraines, nausées et même vomissements chez les utilisateurs. Par contre, ceux-ci ne savent pas spontanément faire le lien avec la cause de leur malaise.

 

Qui se préoccupe du problème ?

Sans doute pas encore les législateurs, puisqu’il y a un énorme vide juridique et normatif sur les LED. Les recommandations normatives du rapport ANSES n’ont, à ma connaissance, été suivies d’aucun effet. On trouve des articles ici et là, mais qui en général n’abordent pas l’essentiel du sujet et ne veulent pas conclure qu’il faille renoncer – même partiellement – aux bénéfices de cette nouvelle technologie.

 

Est-ce possible, en 2016, de ne pas réagir à un tel risque ?

Manifestement, oui. Pour s’en convaincre, on peut citer l’exemple de l’amiante. Le développement de son usage s’est fait après la seconde guerre, alors que l’on connaissait déjà très bien les mécanismes toxicologiques en jeu. Pourtant ce sont les propriétés techniques remarquables de ce matériau qui ont prévalu.

 

Quel intérêt vis à vis de l’écologie Humaine ?

C’est un cas pratique et concret sur lequel nous avons à nous déterminer en faisant nos courses.

C’est un sujet qui ne pourra sortir que si une communauté, riche d’une diversité de personnalités et d’expériences, se l’approprie.

Au-delà de l’expérience pratique, le point de vue de nombreuses spécialités sera enrichissant : sociologie, psychologie, droit, histoire, médecine, écologie…

 

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