L’ours et la poupée #CoupDeCoeurFilm

21 Juil, 2020 | ART & CULTURE

Parce que cela fait TRÈS longtemps que l’on ne vous a pas proposé de film, pour cause de confinement. Et parce que c’est l’été et qu’on a besoin de légèreté et de sourire, la maison des films vous propose un feel good movie, une romance ensoleillée, réalisée par Michel Deville en 1970 et jouée par Brigitte Bardot et Jean-Pierre Cassel : l’Ours et la poupée.


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L’histoire

Félicia – jouée à merveille par la magnifique Brigitte Bardot – enchaîne les mariages et les divorces. Jeune, écervelée, snob et capricieuse, elle est bien conscience du charme qu’elle opère sur la gente masculine et sait le mettre à profit pour arriver à ses fins jusqu’au jour où sa voiture entre en collision avec la 2CV d’un certain Gaspard (Jean-Pierre Cassel) violoncelliste professionnel et personnage relativement bougon qui élève seul ses enfants dans sa maison de Bougival, en Normandie.  

Est-ce la 2CV de Monsieur qui est rentré dans la Rolls-Royce de l’ex-mari de Madame ou bien l’inverse ? La question sera posée mais le mystère jamais élucidé !

Aux allures d’un ours mal léché, Gaspard semble peu sensible au pouvoir de séduction de Félicia qui, n’est pas habituée à se voir refuser ses avances… Le couple se prêtera alors au jeu du chat et à la souris, pour le plus grand bonheur des spectateurs.

Notre avis

Légère et sans prétention, cette comédie d’1h20 a un charme simple et efficace. Le rythme est donné par une bande son justement dosée avec en final un classique de Rossini

Sur des airs d’une comédie à la Francis Veber, à qui l’on doit La Doublure ou Le Diner de Con pour n’en citer que deux, l’Ours et la Poupée enchaîne les comiques de situation, de répétition et de formulation avec brio. 

Si la fameuse Brigitte Bardot crève l’écran, Jean-Pierre Cassel lui rend la réplique avec justesse. Derrière ses lunettes triple épaisseurs, l’ours ne se laisse pas intimider par celle qu’il qualifie, dans une interview de France Télévision en 1969, de “monument français” à l’image de “l’obélisque de la Concorde” ou “l’Arc de Triomphe”. 

Quoique que l’opposition ville/campagne, simplicité/sophistication et vie mondaine/vie de famille ait largement été étudiée au cinéma, Deville nous en propose ici une version plutôt originale et novatrice pour les années 1970, questionnant, en seconde lecture, la place de la femme dans la société. 

Une comédie romantique où la complémentarité des sexes est à l’honneur pour illuminer d’un zeste de séduction l’une de vos soirées d’été !

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